Après quelques attaques de panique et angoisses déclenchées par la colère des citoyens et l’incompréhension des adhérents des partis de l’Union, les présidents des groupes parlementaires Volker Kauder (CDU) et Peter Struck (SPD) ont tiré le signal d’alarme : La décision pour la deuxième augmentation des revenus des parlementaires en l’espace d’un an est annulée. L’envie d’être réélu a primé sur la cupidité.
Voici quelques commentaires dans la presse :
La „Frankfurter Rundschau“ écrit : „Les citoyens et les partisans des partis ont trouvé la deuxième augmentation des revenus parlementaires si impertinente que les parlementaires ont déjà pris peur avant l’été d’affronter leurs circonscriptions.“
Le „Financial Times Allemagne“ se moque : „Avoir mésestimé le climat dans la population et la base du parti est stupide, et la reculade de la SPD est particulièrement embarrassante pour Peter Struck. Le problème n’est pas résolu, mais simplement remis à plus tard.“
Le „Stuttgarter Zeitung“ trouve l’annulation de l’augmentation juste. „Il serait préférable que la question d’une augmentation des revenus des parlementaires soit déléguée à une commission indépendante“.
Le „Berliner Kurier“ fait une autre proposition : „Pourquoi les politiques n’associent-ils pas leurs revenus aux conventions collectives dans le pays ? Dans ce cas, plus personne n’aurait une raison de râler« .
La „Berliner Zeitung“ écrit : Jusqu’ici personne ne sait pourquoi les droits à la pension de retraite des députés augmentent avec chaque année passée au le parlement, sans que les députés versent un centime dans une caisse de retraite.“
Du même avis est la „Bild“: « Tant que les parlementaires défendent bec et ongles leurs pensions de retraite généreuses sans y verser le moindre centime, la colère des citoyens se déchargera sur eux, à chaque augmentation. Jusqu’à ce qu’ils comprennent. »
Source : inforadio.de
Bonjour Stephan
Les socialistes du SPD sont autant « socialistes » que chez nous « moâ d’abord », grrr
Donc à priori on peut penser qu’ils feront comme chez nous après les municipales, passée l’échéance, pourquoi se gêner ?